Voyage en Grèce

Bilan du voyage en Grèce
Lycée Jacques Amyot, Melun

Le voyage s’est déroulé au mieux. Aucun des quarante-et-un élèves ne manquait à l’appel à l’aéroport
de Roissy-Charles-de-Gaulle ! Les parents étaient là pour un dernier au revoir à leur enfant, ou une ultime
recommandation à ceux qui allaient prendre le relais pendant le séjour.
Un vol sans encombre, au-dessus des nuages,
- le premier pour certains d’entre eux - pour un atterrissage en douceur à l’aéroport d’Athènes. Nous fûmes accueillis par Sophie, représentante de
l’organisme
Arista, qui nous accompagna jusqu’à l’hôtel où l’installation dans les chambres suscita la ferveur
habituelle !

Lever matinal pour l’ascension de l’Acropole. Traversée des rues commerçantes aux rideaux de fer
encore clos.
Premières rencontres avec les chats errants et les musiciens de rue sous le soleil grec. L’heure
est idéale, la montée des Propylées n’est pas envahie de touristes et nous prenons le temps de découvrir
les temples qui dominent la ville. Les Cariatides font forte impression et le panorama est à couper le souffle.
La découverte du nouveau musée de l’Acropole nous permit de voir de plus près les frises du Parthénon.

Nous dégustons notre première pita en musique et repartons pour l’agora. Nous y faisons une pause et
écoutons quelques textes lus par les élèves et adultes qui le souhaitaient, en grec ou en français : orateurs,
poètes, philosophes… Nous prenons le temps d’aller sur la Pnyx, haut lieu de la démocratie athénienne et
profitons du spectacle que nous offre la colline : une vue imprenable sur l’Acropole. Avant de retourner à
l’hôtel, un moment de flânerie dans les rues commerçantes.

Lever encore plus matinal le troisième jour – Salut ! Aurore doigts-de-rose - et départ en car pour le
site d’Épidaure. En chemin, nous faisons halte au canal de Corinthe et, battus par les vents, nous mesurons
l’importance stratégique du lieu et le gain que représenta cette percée.
Le théâtre d’Épidaure entendit résonner les vers de Corneille et ceux de nos élèves qui pour l’occasion avaient composé un petit texte de
remerciement. Malheureusement le chant y est interdit ! Pauvre Choros ! Nous nous sommes rattrapés avec
une petite course sur le stade du sanctuaire d’Asclépios, dieu de la médecine ! Pas de blessé, nous étions
protégés.
Puis nous nous dirigeâmes vers Mycènes, impressionnés de découvrir la porte des Lionnes et le tombeau de Clytemnestre. Une halte à Nauplie, petite balade en bord de mer. Instant fugitif qui laissa pourtant
un souvenir prégnant.
Une bonne mise en jambe pour la visite du lendemain : Olympie !
Nous nous sommes installés à l’hôtel à la nuit tombée et avons découvert la beauté de ce site extrêmement bien conservé au matin : le
temple de Zeus, le temple d’Héra, la palestre, le stade – où Titouan, helléniste, a dit le serment des
concurrents en grec ancien ! – les quartiers des invités de marque et l’atelier de Phidias où des archéologues
ont pu nous expliquer les gestes techniques qu’ils accomplissaient. Le musée archéologique est très riche :
occasion de voir de ses yeux le travail de Praxitèle avec son Hermès et d’en savoir un peu plus sur les
méthodes de sculpture avec les pièces de moules trouvées dans l’atelier de Phidias.
L’après-midi fut consacrée au musée des Jeux olympiques pour mieux en comprendre les évolutions de l’Antiquité jusqu’à
nos jours. Pas de volontaire pour la course en armes ! Le départ pour Delphes fut retardé par un problème
mécanique mais tout est bien qui finit bien : nous partîmes un car ; mais par un prompt renfort, nous en
eûmes trois pour arriver à bon port !
Au réveil, nous fûmes éblouis par la vue qu’offrait le paysage et ce n’était rien encore en comparaison
du site de Delphes, le sanctuaire d’Apollon où élèves et adultes se prêtèrent à une reconstitution de
consultation de la Pythie accompagnée du chant d’un des hymnes à Apollon conservés. Le spectacle suscita
la curiosité des autres groupes scolaires présents sur les lieux. Sur le chemin du retour pour Athènes, nous
fîmes halte au monastère d’Ossios Loukas où les élèves furent surpris de savoir qu’il était encore habité par
quelques religieux et marqués par les oliviers calcinés qui entouraient le lieu, vestige des incendies de l’été.
Dernière nuit à l’hôtel. Jeu collectif où tous, petits et grands, se mêlent avant le repas : un loup-garou
presque grec. Disons un Lycaon !
La dernière matinée fut l’occasion de découvrir le jardin botanique et la
relève de la garde du parlement, d’admirer la danse des Evzones. Une pita pour la route, puis vol pour Paris
et sa pluie.Pendant ce séjour, nos nombreux trajets à pied dans Athènes et les déplacements en car nous ont
permis de découvrir les réalités de la vie contemporaine : difficultés sociales, manifestations des agriculteurs,
importance du commerce, place de la mondialisation…

Au retour, les élèves ont réalisé des carnets de voyage retraçant ce qu’ils avaient vu, appris, ressenti
pendant ce voyage.

Merci à l’ARIM d’avoir participé à notre joie de découvrir ensemble les richesses patrimoniales et culturelles de la Grèce.

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